Quel est votre rôle au sein de la Métropole ?

Laurine Rey : Je suis chargée de mission Commerce et Artisanat pour la Métropole. Je travaille au sein du pôle "attractivité, développement économique et emploi". Mes missions sont principalement liées au commerce et au développement de l'attractivité commerciale du territoire.

Pourquoi avoir fait appel à notre solution pour répondre à vos enjeux d'attractivité commerciale ?

Laurine Rey : Nos deux principaux enjeux sont de mesurer l’attractivité du centre-ville et comptabiliser la fréquentation des rues stratégiques afin d'en évaluer la commercialité. L'objectif est d'attirer les enseignes et de travailler sur les parcours marchands.

La précision des analyses Mytraffic est particulièrement importante pour nous. En effet, grâce à la précision des données GPS, nous avons accès non seulement à la fréquentation d'une zone, mais aussi d'une adresse précise. Pour le commerce, la précision sur une adresse est cruciale. La plateforme nous permet aussi d'évaluer l'attractivité de zones définies, comme le centre-ville.

Comment les analyses vous aident à mieux comprendre les dynamiques de fréquentation ?

Laurine Rey : Il est important pour nous de comprendre et analyser les dynamiques de fréquentation dans la ville. Aujourd'hui, grâce à cet outil, nous parvenons à identifier la provenance des visiteurs et mieux comprendre leurs habitudes.

Un autre usage que nous faisons de la plateforme est la mesure de l’impact des évènements sur le territoire comme le Grand Bazar (braderie dans le centre-ville).

Comment la plateforme vous permet-elle de défendre l'attractivité de la ville et rationnaliser les discours ?

Laurine Rey : Au quotidien, la solution Mytraffic nous permet d'objectiver les discours et de défendre l'attractivité de certaine adresses en apportant des chiffres. Cela permet aussi de comparer l'attractivité de la Métropole avec d'autres villes comparables. Par exemple, post Covid, la fréquentation a baissé de manière générale dans toutes les grandes villes françaises. Mais les analyses de flux ont pu démontrer la résilience de Montpellier.

L'outil est puissant pour recentrer les débats et mettre des chiffres sur le ressenti général. En effet, la baisse ou l'augmentation de la fréquentation peuvent aussi être conjoncturelles. Les analyses de fréquentation nous aident à adapter et à réajuster nos politiques publiques

Récemment, il y a eu beaucoup de changements et constructions dans la ville. Dans quelle mesure la plateforme vous accompagne pour suivre l'impact de ces projets ?

Laurine Rey : En effet, La Métropole construit une nouvelle ligne de tram, des travaux conséquents vont avoir lieu sur la Place de la Comédie et de nombreux projets immobiliers avec des rez-de-chaussées commerciaux sortent régulièrement de terre. Un nouveau plan de circulation dans la ville est également mis en place depuis plusieurs mois. Grâce au suivi régulier de l'évolution de la fréquentation, nous serons en capacité de suivre l'impact de ces changements.

Par exemple, avec ce projet d'une nouvelle ligne de tram, nous pourrons identifier rapidement de nouvelles opportunités et attirer des porteurs de projets si certaines zones croissent en attractivité. Egalement, avec les projets de piétonnisation et la suppression de la circulation routière à certains endroits, nous pourrons observer les évolutions de fréquentation piétonne et observer si le flux augmente. Pour finir, nous pourrons aussi suivre l'impact des nouveaux commerces en pied d'immeuble et mesurer leur attractivité. Nous essayons actuellement d'anticiper les changements et étudier les parcours marchands.

Un dernier mot ?

Laurine Rey : Mytraffic apporte de l’objectivité et de la rationalisation dans les discours. L'outil est essentiel pour mesurer la réelle attractivité d'une zone ou d'une rue. Nous pouvons désormais apporter des chiffres clés et confirmer ou non des ressentis.

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